Parmi les richesses figure l’eau, sous la forme d’une nappe phréatique, qui est exploitée depuis le milieu des années 50 dans le bassin tertiaire de Saffré. L’eau est un bien commun, comme le stipule l’article 1er de la loi sur l’eau et les milieux aquatiques de 2006, Loi n°2006-1772 du 30 décembre – art. 1 : « L’eau fait partie du patrimoine commun de la nation. Sa protection, sa mise en valeur et le développement de la ressource utilisable, dans le respect des équilibres naturels, sont d’intérêt général. […] L’usage de l’eau appartient à tous et chaque personne physique, pour son alimentation et son hygiène, a le droit d’accéder à l’eau potable dans des conditions économiquement acceptables par tous. »

 

Saffré fait partie des 18 sites de production d’eau potable en Loire-Atlantique qui totalisent 500 000 m3/j : la moitié de cette capacité est disponible à partir de l’usine de traitement d’eau de Loire de Nantes Métropole et un peu plus du tiers à partir des usines de Férel, Campbon et Basse-Goulaine.

 

La première station de pompage a été installée ici vers 1954, à La Chutenaie. Un nouvel ouvrage de production, qui l’a remplacée, est exploité depuis 1980. Par la suite, un second forage d’exploitation a été réalisé non loin du précédent en 1990 pour sécuriser l’alimentation en eau potable et accroître la production sur le site.

 

Ainsi l’aquifère des calcaires oligocènes est actuellement exploité à proximité du lieudit La Chutenaie au Sud-Ouest du bourg de Saffré, au moyen de deux forages de 120 m de profondeur capables de fournir chacun un débit instantané de 250 m3/h. Le débit maximal total de prélèvement autorisé est de 500 m3/h. La capacité nominale de la station de traitement associée est de 10 000 m3/j. Les installations de captage et de traitement sont la propriété du SIAEP de Nort-sur-Erdre qui en a confié l’exploitation à la SAUR. La station de Saffré alimente en eau une trentaine de communes du nord du département. Une des priorités pour l’avenir sera de préserver cette ressource, les épisodes de sécheresse nous rappellent sa rareté, mais il convient de disposer d’une eau peu ou pas polluée. Dans cet objectif, le Syndicat d’Eau, en concertation avec les élus et les agriculteurs, a lancé une démarche ambitieuse et vitale pour qu’aucun produit phyto de synthèse ne soit utilisé à l’échelle du bassin versant.

Partager cette page sur :