Les mares

 

Les mares du château : site original, très riche écologiquement. En lien avec la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux), une zone humide et de prairies à proximité immédiate du château a été remise en valeur dans les années 2000, notamment dans un objectif de préservation de la biodiversité.

Au 18ème siècle, un étang recouvrait les sept hectares du site actuel, il a disparu, remplacé par des prairies bocagères. Maintenant, autour d’un réseau de mares de taille et de profondeur différentes, ce lieu de balade et de détente d’intérêt écologique (espèces protégées, tant pour la faune que la flore) et paysager (sentier de promenade, théâtre de verdure) vaut le détour. Vous pourrez y découvrir plusieurs espèces végétales et protégées, de nombreuses libellules, une plante carnivore, des dizaines d’oiseaux, des batraciens…

 


Jardin fleuri

Sur le site du château, ce jardin a été crée en 2000 par les membres de l’associations « Saffré Joli Tout Fleuri ». Tout au long de l’année, aux beaux jours avec les enfants des écoles, il est entretenu et mis en valeur par les membres de cette association. Et chaque année s’y déroule « la Fête des Plantes » en septembre. Tout un chacun peut s’y promener et apprécier l’originalité et la qualité de ce magnifique jardin, un « endroit rare et inoubliable », selon Patricia Beucher de RTL.

http://saffrejolitoutfleuri.pagesperso-orange.fr/


La Fontaine Saint-Pierre

 

 

 

Nous disposons de peu de traces écrites sur l’histoire de la fontaine de Saffré, en dehors de cet article d’Alcide Leroux, publié en 1921.

« La Fontaine Saint-Pierre est un monument rustique quoique d’une certaine importance. Les murs bâtis en moellons de poudingue forment un puits carré ayant à peine deux mètres de côté et trois mètres de hauteur. Le niveau de l’eau dans la fontaine se trouve à deux mètres en contrebas et on descend, pour puiser, par des marches grossières établies dans la paroi. L’eau est d’une limpidité parfaite et d’un goût excellent, avec sensiblement la même température en toute saison. L’eau se dirigeait vers l’est et pénétrait au moyen d’une vanne dans un lavoir de 12 mètres de côté situé en aval, pavé avec des dalles de schiste. Le lavoir et la fontaine étaient des dépendances ou des ornements du château.

La Fontaine Saint-Pierre fut probablement pendant longtemps l’objet d’un culte. Ces fontaines étaient autrefois le but de processions ou de pèlerinages fréquentés et l’on y venait demander la guérison de certaines maladies ou la protection du saint contre les accidents. Je me rappelle qu’il y a une quarantaine d’années, un vieillard des environs de Derval était venu prier à la fontaine pour demander la guérison de son petit-fils. Je crois que l’enfant était atteint de maux de tête dont on ne pouvait le débarrasser. »

(Extraits de Saffré à l’époque Gallo-romaine, Alcide Leroux, avocat, écrivain, historien, né à Saffré en 1846. Paru dans le bulletin de la Société archéologique de Nantes et de la Loire Inférieure, 1921, Gallica, BNF).

 

 

 

 


Le Frêne

Je suis un frêne, que dis-je le frêne de Saffré. Arbre remarquable de Loire-Atlantique, rien de moins.

Vous imaginez bien que je suis pour le moins un vénérable centenaire mais vous aurez du mal à deviner mon âge précis, car je suis un arbre de croissance rapide.

En quoi suis-je donc « remarquable » ? D’abord par ma forme, que vous aurez remarquée de loin. Par mon implantation aussi, car je suis un arbre de l’espace rural : on aurait dû me trouver dans une haie, au bord d’une rivière et pas dans le parc du château où je trône encore aujourd’hui…

On aurait pu utiliser mon bois dur pour fabriquer des manches d’outils ou venir « cueillir des branches », récupérer du petit bois, comme on le faisait autrefois pour se chauffer. Mes feuilles, également reconnues pour leurs vertus anti-inflammatoires et diurétiques ont peut-être servi à faire retomber la fièvre ou à soulager les rhumatismes de nombre de Saffréens, comme le voulait la tradition. Mais ce n’est pas cela qui explique ma présence ici, ni ma longévité. J’ai sans doute une valeur particulière, mais mon secret est bien gardé. Une tradition, un événement précis, une légende constituent-ils la clé du mystère ? Je vous laisse à vos suppositions ou à vos rêves…


Les Orchidées

La prairie des Perrières à Saffré est exceptionnelle avec ses 10 espèces d’orchidées. Cette zone calcaire fait partie des Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF).

Des espèces parfois rares et menacées souffrent d’une forte compétition végétale et risquent de disparaître lorsque les milieux évoluent. La gestion de ce site protégé est indispensable pour fournir chaque année des conditions favorables à leur développement.

Cette prairie est gérée par « Bretagne Vivante », qui est l’une des principales associations régionales de protection de la nature en France. Ses groupes locaux veillent à ce que les enjeux écologiques soient toujours pris en compte et cette association gère plus de cent sites protégés dont cinq Réserves naturelles d’État.

Plus d’infos sur :  http://www.bretagne-vivante.org/

 

 

 

 

 


Site de Bout de Bois

Le site de Bout de Bois est un lieu de rendez-vous pour toutes les générations. Sport, détente, pêche, aires de pique-nique, jeux pour enfants ou simple promenade du dimanche… Vous pouvez immédiatement rejoindre le canal de Nantes à Brest, achevé en 1842, qui est prisé par les marcheurs, coureurs, cyclistes, cavaliers, pour de petites balades ou de longues randonnées. Toutes les conditions y sont réunies pour passer des moments agréables !

D’autant plus que depuis le printemps 2019, la guinguette des Janettes vous y accueille le temps d’une pause ou d’un repas (en soirée).

 

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